Mais qui a eu cette idée folle un jour d’inventer les normes ou y’a t-il un cycliste derrière le guidon de la mairie Dunois – Madeleine ?

J’avais déjà parlé de la requalification de la rue du Parc sur sa partie Sud. J’avais regardé d’un oeil distrait les travaux sur la partie nord. Cela me semblait à peu près aux normes sur la partie entre la rue de Coulmiers et le boulevard de Châteaudun (en vert). Hier, pour la première fois, j’empruntais le tout dernier tronçon refait : celui entre la rue des Murlins et le boulevard de Châteaudun (en bleu). Je ne regrette absolument pas ce crochet.

La rue a été mise en sens unique pour créer un maximum de stationnement résidentiel gratuit et freiner un peu le trafic de transit. Un double sens cyclable a été peint. A tout ça, il n’y a rien à redire. Les trottoirs sont dans les normes à quelques centimètres près. Rien à redire non plus… Mais me direz vous alors ? Quel est le problème ?

DES ARBRES OUI MAIS PAS AU DETRIMENT DES PIETONS…

La mairie tente de verdir le quartier en proposant des façades végétalisées (qui rabotent les trottoirs) ou en implantant des arbres. L’idée est bonne mais il faut du bon sens quand on se lance dans la démarche. La mairie de quartier a dû oublier de s’en doter…

Ces implantations d’arbres empêchent tout cheminement piéton. Comment la mairie peut à ce point méconnaître la loi ?

La place de parking est l’élément déterminant lors de la requalification d’une rue, le reste importe peu. La mairie n’a aucune vision de mobilité sur l’ensemble de son quartier et est prête à tordre la réglementation pour ne pas froisser ses électeurs potentiels.

ANALYSE PERTINENTE D’UN RIVERAIN

Un de mes abonnés livre cette analyse que je trouve pertinente :

« … et je sais d’expérience que les riverains ne connaissent aucune norme dont, s’ils les apprennent par hasard, en « bons français » ils pratiquent le sport du contournement, sont essentiellement intéressés par le nombre maximal de stationnements, pas du tout par les arbres sauf leurs feuilles mortes et le fait qu’ils font de l’ombre dans leurs salons et chambres, par la position des lampadaires qu’ils ne veulent pas sur leur façade, dont les câblage, et pas de leur éclairage dans leurs pièces la nuit… …et encore moins des PMR et poussettes, trottinettes, personnes âgées : c’est toujours l’autre qui est absent lors de la réunion ou emménagera l’année prochaine après achat du bien valorisé par la rue si bien aménagée…. Sans compter les largeurs des voies de circulation qui additionnées conduisent à des obligations exigeant des choix cornéliens pour privilégier tel ou tel mode…Chacun son exigence avec laquelle le service technique doit jouer… et encore… ensuite il y a des riverains, comme moi, qui sur le chantier s’entretiennent avec la fonctionnaire et le chef de chantier pour faire déplacer ce dont ils ne veulent pas… avec une mine préoccupée et le sourire complice !Bref, si les services techniques n’imposent pas les normes et sont en plus sous pression de l’élu de quartier, sans compter les aléas de chantier dont la tenue des délais et la succession des entreprises, sous-traitants et intérimaires… »

Je me permettrais de la compléter : la loi est justement là pour éviter les abus en tous genres. La loi c’est le compromis qui permet à chacun de se déplacer. Mais comme le rappelle mon abonné plus haut, la seule ligne de conduite de la mairie : le stationnement.