
Dans un article du 15 février 2021 paru dans la République du Centre, Nadia Labadie, l’adjointe chargée de la coordination de la politique de proximité affirmait que « chaque requalification s’accompagne d’une remise aux normes des trottoirs et, à chaque fois que cela est possible, de la création d’un itinéraire cyclable. » C’est en gras dans l’article donc je le laisse ici aussi car il s’agit d’une information importante… Madame Labadie fait une sortie hasardeuse car la création d’un itinéraire cyclable n’est pas une option en fonction des possibilités mais une obligation. D’ailleurs la FUB le rappelle ici et la facétieuse Jeanne à vélo avait déjà épinglé ce dérapage malheureux :
J’ai profité d’une sortie au marché quai du roi pour aller voir la remise aux normes des trottoirs rue Henri Lavedan en remontant par la rue Charles Péguy. Cette rue montante bénéficie d’un couloir cyclable où l’on doit rester en file indienne.

En arrivant sur la rue Henri Lavedan, on se rend vite compte du problème d’accessibilité… Les trottoirs font à peine 140 cm de large donc à chaque réverbère on passe en deçà des normes.


Et la situation se répète des deux cotés de la chaussée : aucun trottoir n’est donc aux normes PMR. Mais l’essentiel est sauvé pour les élus : les riverains ne grogneront pas car 36 places de stationnement gratuit ont été préservées.
Les belles histoire de Tonton JipI :
« Cette rue montante bénéficie d’un couloir cyclable où l’on doit rester en file indienne. »
Cet équipement a été l’un des premiers mis en place par la mairie Grouard, au début de son premier mandat.
L’équipe municipale d’alors n’avait pas songé inaugurer la chose ; une modestie rare face à un équipement d’une qualité aussi exceptionnelle, dans son entrée toujours libre, même les jours de marché jusqu’à la sortie, toute hésitante dans son placement dans un sas vélo vêtu d’automobile.
Du coup, le Collectif Orléanais des Cyclistes en Colère, un COCC aujourd’hui trépassé… en vain, avait pallié ce manquement à la bienséance du partage des modes de déplacement.
JPB
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Pourquoi ça me surprend pas ? 🙂
Quand les rues sont trop étroites pour se croiser en auto, on raccourcit les trottoirs, mais quand les trottoirs sont trop étroits pour y circuler en fauteuil, en poussette ou avec son armoire normande, on ne raccourcit pas les chaussées. Etonnant, non !
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